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ARTISANAT ET
HISTOIRE PERSONNELLE

UNE CONVERSATION AVEC MARK CORFIELD-MOORE​

Unis par notre intérêt pour l'artisanat, nous avons rencontré l'artiste multi-disciplinaire Mark Corfield-Moore pour discuter de la façon dont le tressage l'a rapproché de son héritage. Continuez à lire pour en savoir plus sur cet art et ses traditions, et pour découvrir notre propre collection Made in England faite main.


ARTISANAT ET
HISTOIRE PERSONNELLE

UNE CONVERSATION AVEC MARK CORFIELD-MOORE​

Unis par notre intérêt pour l'artisanat, nous avons rencontré l'artiste multi-disciplinaire Mark Corfield-Moore pour discuter de la façon dont le tressage l'a rapproché de son héritage. Continuez à lire pour en savoir plus sur cet art et ses traditions, et pour découvrir notre propre collection Made in England faite main.


MARK CORFIELD-MOORE: Je m'appelle Mark Corfield-Moore et je suis un peintre qui intègre des textiles tissés à la main dans mes œuvres.


DR. MARTENS: Pouvez-vous décrire le sentiment que donne le fait de créer quelque chose d'artisanal et de tactile ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense vraiment que créer est une forme de réflexion, une façon différente de penser, mais ça reste une méthode valide de travailler. Parfois, quand je ne sais pas trop quoi peindre, je commence à préparer mon métier à tisser. Et le temps de finir les préparations, j'ai trouvé mon idée.


DR. MARTENS: Est-ce que c'est important pour vous que cette connexion personnelle ressorte pour la personne qui regarde votre œuvre ?

MARK CORFIELD-MOORE: ​Je pense que c'est important, oui. La différence maintenant est qu'il y a plus en jeu parce que c'est mon histoire. C'est incroyable à quel point on s'implique davantage quand ça vient de nous-même.



MARK CORFIELD-MOORE: Je m'appelle Mark Corfield-Moore et je suis un peintre qui intègre des textiles tissés à la main dans mes œuvres.


DR. MARTENS: Pouvez-vous décrire le sentiment que donne le fait de créer quelque chose d'artisanal et de tactile ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense vraiment que créer est une forme de réflexion, une façon différente de penser, mais ça reste une méthode valide de travailler. Parfois, quand je ne sais pas trop quoi peindre, je commence à préparer mon métier à tisser. Et le temps de finir les préparations, j'ai trouvé mon idée.


DR. MARTENS: ​​​Est-ce que c'est important pour vous que cette connexion personnelle ressorte pour la personne qui regarde votre œuvre ?

MARK CORFIELD-MOORE: ​​​Je pense que c'est important, oui. La différence maintenant est qu'il y a plus en jeu parce que c'est mon histoire. C'est incroyable à quel point on s'implique davantage quand ça vient de nous-même.


MARK PORTE DES MOCASSINS À HOUPPES ADRIAN VINTAGE ​​​


« CRÉER EST UNE FORME DE RÉFLEXION, UNE FACON DIFFÉRENTE DE PENSER »

DR. MARTENS: Pensez-vous qu'il y a une délimitation entre art et artisanat ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je ne sais pas. Pour être honnête, je flirte avec les deux. Les processus de l'artisanat demandent un engagement très intense, mais on pourrait dire la même chose pour la peinture, pour la photographie, pour tout. Donc je ne sais pas vraiment s'il y a une délimitation.

DR. MARTENS: Selon vous, quelle importance a l'artisanat pour la société moderne ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense que l'artisanat est vraiment important. Les gens ne s'intéressent pas forcément à comment les choses sont faites ou d'où elles viennent. Moi-même d'ailleurs, je n'avais jamais réalisé que la fabrication des chaussures DM's était un processus si compliqué. Mais au fur et à mesure que notre monde se numérise, on perd l'habitude d'utiliser nos mains et de développer tout ce qu'on peut faire avec, donc je suis vraiment reconnaissant de pouvoir les utiliser au quotidien pour quelque chose qui a du sens pour moi.


« CRÉER EST UNE FORME DE RÉFLEXION, UNE FACON DIFFÉRENTE DE PENSER »


MARK PORTE DES MOCASSINS À HOUPPES ADRIAN VINTAGE

DR. MARTENS: Pensez-vous qu'il y a une délimitation entre art et artisanat ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je ne sais pas. Pour être honnête, je flirte avec les deux. Les processus de l'artisanat demandent un engagement très intense, mais on pourrait dire la même chose pour la peinture, pour la photographie, pour tout. Donc je ne sais pas vraiment s'il y a une délimitation.

DR. MARTENS: Selon vous, quelle importance a l'artisanat pour la société moderne ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense que l'artisanat est vraiment important. Les gens ne s'intéressent pas forcément à comment les choses sont faites ou d'où elles viennent. Moi-même d'ailleurs, je n'avais jamais réalisé que la fabrication des chaussures DM's était un processus si compliqué. Mais au fur et à mesure que notre monde se numérise, on perd l'habitude d'utiliser nos mains et de développer tout ce qu'on peut faire avec, donc je suis vraiment reconnaissant de pouvoir les utiliser au quotidien pour quelque chose qui a du sens pour moi.

MARK PORTE LES CHAUSSURES 1461 MADE IN ENGLAND EN DAIM BUCK​​​



DR. MARTENS: Quand avez-vous commencé à intégrer des tissages à votre travail ?

MARK CORFIELD-MOORE: J'ai commencé à tisser pendant ma dernière année de Master, il y a trois ou quatre ans. J'ai toujours été intéressé par les textiles et les tissus, et je faisais beaucoup de sérigraphie. Mais après quelques temps, j'avais l'impression de ne faire qu'appliquer en surface. Je voulais que l'image que je crée fasse partie intégrante de l'objet et du processus lui-même. En résumé, je voulais ajouter une nouvelle épaisseur de détails. Et j'étais impatient de vraiment m'impliquer dans une routine et un processus plus longs. Je pense que tisser me ramène sur Terre parce que la préparation du métier me donne le temps de me poser.

« AU FUR ET À MESURE QUE NOTRE MONDE SE NUMÉRISE, ON PERD L'HABITUDE D'UTILISER NOS MAINS ET DE DÉVELOPPER TOUT CE QU'ON PEUT FAIRE AVEC »

DR. MARTENS: Pouvez-vous nous dire comment vous en êtes venu à utiliser des techniques traditionnelles ?

MARK CORFIELD-MOORE: Mon travail, surtout grâce à l'ajout de tissage, m'a permis de me reconnecter à mon héritage thaïlandais. Et ça m'a poussé à voyager en Thaïlande plusieurs fois, pour y apprendre les techniques traditionnelles. Je retourne souvent à Nan, près de la frontière avec le Laos, pour apprendre le ikat traditionnel auprès de tisseurs locaux, rendre visite à mes cousins et apprendre à connaître ma famille. Je n'aurais pas eu cette opportunité autrement si je n'avais pas cette raison de passer deux mois en Thaïlande. C'est vraiment super de sentir cette connexion entre ce que je fais et ce que ma grand-mère a pu faire.



DR. MARTENS Quand avez-vous commencé à intégrer des tissages à votre travail ?

MARK CORFIELD-MOORE: J'ai commencé à tisser pendant ma dernière année de Master, il y a trois ou quatre ans. J'ai toujours été intéressé par les textiles et les tissus, et je faisais beaucoup de sérigraphie. Mais après quelques temps, j'avais l'impression de ne faire qu'appliquer en surface. Je voulais que l'image que je crée fasse partie intégrante de l'objet et du processus lui-même. En résumé, je voulais ajouter une nouvelle épaisseur de détails. Et j'étais impatient de vraiment m'impliquer dans une routine et un processus plus longs. Je pense que tisser me ramène sur Terre parce que la préparation du métier me donne le temps de me poser.

« AU FUR ET À MESURE QUE NOTRE MONDE SE NUMÉRISE, ON PERD L'HABITUDE D'UTILISER NOS MAINS ET DE DÉVELOPPER TOUT CE QU'ON PEUT FAIRE AVEC »

DR. MARTENS: Pouvez-vous nous dire comment vous en êtes venu à utiliser des techniques traditionnelles ?

MARK CORFIELD-MOORE: Mon travail, surtout grâce à l'ajout de tissage, m'a permis de me reconnecter à mon héritage thaïlandais. Et ça m'a poussé à voyager en Thaïlande plusieurs fois, pour y apprendre les techniques traditionnelles. Je retourne souvent à Nan, près de la frontière avec le Laos, pour apprendre le ikat traditionnel auprès de tisseurs locaux, rendre visite à mes cousins et apprendre à connaître ma famille. Je n'aurais pas eu cette opportunité autrement si je n'avais pas cette raison de passer deux mois en Thaïlande. C'est vraiment super de sentir cette connexion entre ce que je fais et ce que ma grand-mère a pu faire.




MARK PORTE LES MOCASSINS PENTON BEX EN CUIR​​​


DR. MARTENS: Dans quelle mesure votre héritage est-il lié à votre travail ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense qu'il ressort plus dernièrement. Je sépare mon travail entre périodes pré-confinement et post-confinement. Pendant le confinement, j'ai commencé à utiliser mes propres dessins, mon héritage thaïlandais et mon expérience d'être à la fois britannique et thaïlandais. Discuter de mon héritage ne me dérange jamais, et je me suis dit autant y aller à fond, l'afficher fièrement. J'ai voulu créer une série d’œuvres autour de mon enfance ou de ma vie, pour ouvrir la conversation. Et même si cette série n'a pas de sens pour les autres, pour moi, elle en a énormément.


DR. MARTENS: Qu'est-ce que la technique ikat ?

MARK CORFIELD-MOORE: C'est une technique de tissage utilisée en Thaïlande et tout le long de l'ancienne route de la soie. Ce que j'aime vraiment à propos de l'ikat, c'est que c'est reconnu pour son esthétique un peu floue et imparfaite. Ça me faisait penser à une image numérique vague. Et ce qui rend l'ikat vraiment intéressant, c'est qu'il s'agit d'une image teinte sur les fils avant le tressage. C'est un peu une rencontre entre peinture et dessin sur textile. On pourrait le lier à mon héritage, mais en plus de ça, le fait que le tissu est un matériau plutôt nomade me plaît beaucoup. Traditionnellement, il était utilisé pour les tentes ou les tapis, des objets toujours en déplacement. Et cette idée d'avancer m'a vraiment intéressé.


DR. MARTENS: Comment adaptez-vous cette technique traditionnelle pour la moderniser ?

MARK CORFIELD-MOORE: Même si le processus est traditionnel, comme le matériel de base vient de moi, d'une manière ou d'une autre, ça paraîtra moderne. Et il ne faut jamais s'enfermer dans une technique. Par exemple, je ne fais pas de l'ikat traditionnel parce que ça impliquerait de teindre les fils. J'utilise de la peinture pour avoir plus de liberté. Comme ça, ma patte est plus évidente.


« J'AI COMMENCÉ À UTILISER MES PROPRES DESSINS, MON HÉRITAGE THAÏLANDAIS ET MON EXPÉRIENCE D'ÊTRE À LA FOIS BRITANNIQUE ET THAÏLANDAIS. »


MARK PORTE LES MOCASSINS PENTON BEX EN CUIR​​​


DR. MARTENS: Dans quelle mesure votre héritage est-il lié à votre travail ?

MARK CORFIELD-MOORE: Je pense qu'il ressort plus dernièrement. Je sépare mon travail entre périodes pré-confinement et post-confinement. Pendant le confinement, j'ai commencé à utiliser mes propres dessins, mon héritage thaïlandais et mon expérience d'être à la fois britannique et thaïlandais. Discuter de mon héritage ne me dérange jamais, et je me suis dit autant y aller à fond, l'afficher fièrement. J'ai voulu créer une série d’œuvres autour de mon enfance ou de ma vie, pour ouvrir la conversation. Et même si cette série n'a pas de sens pour les autres, pour moi, elle en a énormément.


DR. MARTENS: Qu'est-ce que la technique ikat ?

MARK CORFIELD-MOORE: C'est une technique de tissage utilisée en Thaïlande et tout le long de l'ancienne route de la soie. Ce que j'aime vraiment à propos de l'ikat, c'est que c'est reconnu pour son esthétique un peu floue et imparfaite. Ça me faisait penser à une image numérique vague. Et ce qui rend l'ikat vraiment intéressant, c'est qu'il s'agit d'une image teinte sur les fils avant le tressage. C'est un peu une rencontre entre peinture et dessin sur textile. On pourrait le lier à mon héritage, mais en plus de ça, le fait que le tissu est un matériau plutôt nomade me plaît beaucoup. Traditionnellement, il était utilisé pour les tentes ou les tapis, des objets toujours en déplacement. Et cette idée d'avancer m'a vraiment intéressé.


DR. MARTENS: Comment adaptez-vous cette technique traditionnelle pour la moderniser ?

MARK CORFIELD-MOORE: Même si le processus est traditionnel, comme le matériel de base vient de moi, d'une manière ou d'une autre, ça paraîtra moderne. Et il ne faut jamais s'enfermer dans une technique. Par exemple, je ne fais pas de l'ikat traditionnel parce que ça impliquerait de teindre les fils. J'utilise de la peinture pour avoir plus de liberté. Comme ça, ma patte est plus évidente.

« J'AI COMMENCÉ À UTILISER MES PROPRES DESSINS, MON HÉRITAGE THAÏLANDAIS ET MON EXPÉRIENCE D'ÊTRE À LA FOIS BRITANNIQUE ET THAÏLANDAIS. »


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