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L'ARTISANAT,
CE LIEN UNIVERSEL

Une conversation avec Bisila Noha

Pour célébrer notre collection Made In England collection confectionnée à la main, nous avons rencontré l'artiste céramique Bisila Noha pour parler de son travail, de sa vie et de notre relation profondément humaine à l'artisanat.


L'ARTISANAT,
CE LIEN UNIVERSEL

Une conversation avec Bisila Noha<​/h2>

Pour célébrer notre collection Made In England collection confectionnée à la main, nous avons rencontré l'artiste céramique Bisila Noha pour parler de son travail, de sa vie et de notre relation profondément humaine à l'artisanat.

Dr. Martens: Pouvez-vous nous dire qui vous êtes et ce que vous faites ?

Bisila Noha: Je m'appelle Bisila Noha et je suis une artiste céramique. En ce moment, je crée des pièces sculpturales. Je commence un projet quand j'ai une idée que je veux explorer et puis, je crée quelque chose qui s'y associe.


Dr. Martens: Quand avez-vous découvert l'argile ?​

Bisila Noha: ​Il y a environ neuf ans, j'ai emménagé à Londres. Une amie m'a dit : « Je commence un cours de poterie, tu veux venir avec moi ? ». Je n'avais encore jamais touché à l'argile, et la première fois que je l'ai fait, ça a été magique. Sentir l'argile se transformer entre mes mains, le mouvement de la roue, tout. J'ai juste adoré. Je pense que je n'oublierai jamais ce jour.​


Dr. Martens: Que faisiez-vous avant Londres et l'argile ?​

Bisila Noha: ​Je suis née et j'ai grandi en Espagne et j'ai habité dans plusieurs pays dont l'Allemagne, l'Autriche et les États-Unis, mais à un moment, j'ai eu envie de vivre ailleurs. Et comme j'avais beaucoup d'amis à Londres, j'y ai emménagé. Et mon parcours n'a rien à voir avec l'argile, je suis traductrice à la base.​


Dr. Martens: Pouvez-vous nous dire qui vous êtes et ce que vous faites ?

Bisila Noha: Je m'appelle Bisila Noha et je suis une artiste céramique. En ce moment, je crée des pièces sculpturales. Je commence un projet quand j'ai une idée que je veux explorer et puis, je crée quelque chose qui s'y associe.


Dr. Martens: Quand avez-vous découvert l'argile ?​

Bisila Noha: ​Il y a environ neuf ans, j'ai emménagé à Londres. Une amie m'a dit : « Je commence un cours de poterie, tu veux venir avec moi ? ». Je n'avais encore jamais touché à l'argile, et la première fois que je l'ai fait, ça a été magique. Sentir l'argile se transformer entre mes mains, le mouvement de la roue, tout. J'ai juste adoré. Je pense que je n'oublierai jamais ce jour.​


Dr. Martens: Que faisiez-vous avant Londres et l'argile ?​

Bisila Noha: ​Je suis née et j'ai grandi en Espagne et j'ai habité dans plusieurs pays dont l'Allemagne, l'Autriche et les États-Unis, mais à un moment, j'ai eu envie de vivre ailleurs. Et comme j'avais beaucoup d'amis à Londres, j'y ai emménagé. Et mon parcours n'a rien à voir avec l'argile, je suis traductrice à la base.​


"QUAND JE PASSE DU TEMPS AVEC DES FEMMES VIVANT DANS UN VILLAGE ISOLÉ, J'AI PARFOIS L'IMPRESSION QUE NOUS N'AVONS RIEN EN COMMUN, MAIS À TRAVERS L'ARGILE, ON PEUT COMMUNIQUER ET CRÉER DES LIENS."

Dr. Martens: Est-ce que vous pensez que votre travail de traductrice a un impact sur vos créations ?​

Bisila Noha: Je pense, oui. En raison de mon intérêt pour les langues, les voyages et la découverte de nouveaux endroits. J'adore voyager et explorer les différentes façons de faire et les traditions. Je dis toujours que l'argile est un language universel. Quand je passe du temps avec des femmes vivant dans un village isolé, j'ai parfois l'impression que nous n'avons rien en commun, mais à travers l'argile, on peut communiquer et créer des liens.


"QUAND JE PASSE DU TEMPS AVEC DES FEMMES VIVANT DANS UN VILLAGE ISOLÉ, J'AI PARFOIS L'IMPRESSION QUE NOUS N'AVONS RIEN EN COMMUN, MAIS À TRAVERS L'ARGILE, ON PEUT COMMUNIQUER ET CRÉER DES LIENS."

Dr. Martens: Est-ce que vous pensez que votre travail de traductrice a un impact sur vos créations ?​

Bisila Noha: Je pense, oui. En raison de mon intérêt pour les langues, les voyages et la découverte de nouveaux endroits. J'adore voyager et explorer les différentes façons de faire et les traditions. Je dis toujours que l'argile est un language universel. Quand je passe du temps avec des femmes vivant dans un village isolé, j'ai parfois l'impression que nous n'avons rien en commun, mais à travers l'argile, on peut communiquer et créer des liens.



Dr. Martens: Est-ce que vous pensez essayer de créer des choses qui ont un langage commun ? Vous attendez-vous à ce que tout le monde réagisse de la même façon à votre travail ?​

Bisila Noha: Je ne pense pas que toute personne qui voit mon travail ou apprend les histoires derrière aura la même réaction. Mais je garde l'impression que j'aborde des sujets très humains. En ce moment, je m'intéresse à l'identité et à l'héritage, et en particulier, à l'histoire des femmes et à leur invisibilité. Donc oui, beaucoup de personnes peuvent se reconnaître dans le fait de changer de cultures ou d'explorer leurs identités. Parce que l'argile a toujours été utilisée par les humains, elle nous lie les uns aux autres. Pour moi, l'argile est très basique, elle me redonne mes instincts naturels d'être humain. Et c'est quelque chose qu'on a tous en commun.​

"POUR MOI, L'ARGILE EST TRÈS BASIQUE, ELLE ME REDONNE MES INSTINCTS NATURELS D'ÊTRE HUMAIN. ET C'EST QUELQUE CHOSE QU'ON A TOUS EN COMMUN.​"

Dr. Martens: Comment apprenez-vous de nouvelles techniques ?

Bisila Noha:: J'ai suivi des cours, des apprentissages et j'ai fait des résidences. J'observe aussi la façon de faire d'autres personnes. J'adapte ma façon d'apprendre en fonction de ce qui m'intéresse dans la vie à ce moment là.



Dr. Martens: Est-ce que vous pensez essayer de créer des choses qui ont un langage commun ? Vous attendez-vous à ce que tout le monde réagisse de la même façon à votre travail ?​

Bisila Noha: Je ne pense pas que toute personne qui voit mon travail ou apprend les histoires derrière aura la même réaction. Mais je garde l'impression que j'aborde des sujets très humains. En ce moment, je m'intéresse à l'identité et à l'héritage, et en particulier, à l'histoire des femmes et à leur invisibilité. Donc oui, beaucoup de personnes peuvent se reconnaître dans le fait de changer de cultures ou d'explorer leurs identités. Parce que l'argile a toujours été utilisée par les humains, elle nous lie les uns aux autres. Pour moi, l'argile est très basique, elle me redonne mes instincts naturels d'être humain. Et c'est quelque chose qu'on a tous en commun.​

"POUR MOI, L'ARGILE EST TRÈS BASIQUE, ELLE ME REDONNE MES INSTINCTS NATURELS D'ÊTRE HUMAIN. ET C'EST QUELQUE CHOSE QU'ON A TOUS EN COMMUN."​

Dr. Martens: Comment apprenez-vous de nouvelles techniques ?

Bisila Noha: J'ai suivi des cours, des apprentissages et j'ai fait des résidences. J'observe aussi la façon de faire d'autres personnes. J'adapte ma façon d'apprendre en fonction de ce qui m'intéresse dans la vie à ce moment là.



Dr. Martens: Pensez-vous qu'il est important de transmettre les techniques traditionnelles ?​

Bisila Noha: Transmettre les techniques de fabrication traditionnelles est important, oui. Et laisser ou voir et comprendre le monde l'est aussi, parce qu'on était plus connectés à notre environnement et à nos communautés avant. Et aujourd'hui, ça a changé. Je pense que nous intéresser à notre histoire, à nos traditions et à toutes ces choses nous fait nous sentir plus connectés. Je pense aussi que s'inspirer du passé est une bonne façon d'avancer dans toute discipline.​

"TRANSMETTRE LES TECHNIQUES DE FABRICATION TRADITIONNELLES EST IMPORTANT. ET LAISSER OU VOIR ET COMPRENDRE LE MONDE L'EST AUSSI, PARCE QU'ON ÉTAIT PLUS CONNECTÉS À NOTRE ENVIRONNEMENT ET À NOS COMMUNAUTÉS AVANT.​​"


Dr. Martens: De quelle manière l'héritage ou l'idée d'une histoire partagée ressortent-ils dans votre travail ?​​​​

Bisila Noha: Depuis deux ou trois ans, je m'intéresse à l'héritage partagé et à mon propre héritage. Je suis issue d'un mélange de cultures et j'ai beaucoup déménagé et voyagé. Je me suis toujours sentie flottante, toujours entre deux choses, donc j'examine et remets en question ou réfléchis à la façon dont on considère l'héritage et comment nous, en tant qu'occidentaux, avons tendance à oublier des choses. À notre époque, des femmes de l'hémisphère sud utilisent toujours des techniques artisanales et elles n'ont pas suffisamment été mises en valeur à travers notre histoire. J'essaye de célébrer ce genre de traditions et cette histoire à travers mon travail.


Dr. Martens: Qu'est-ce qui différencie un artiste d'un artisan ?​

Bisila Noha: C'est une question difficile. Et surtout en tant que céramiste et potière, quelqu'un qui travaille l'argile, la différenciation entre art et artisanat a toujours été difficile à définir. On pourrait dire qu'un artisan est quelqu'un qui perfectionne une seule compétence particulière, et qu'en répétant les mêmes gestes encore et encore, on arrive à la maîtriser entièrement. Le fait est que l'artisanat est quelque chose qui, historiquement et globalement, a toujours été utilisé par les femmes, pour créer des objets dont on se sert dans un environnement domestique. Et je pense qu'on ne leur donne pas le mérite suffisant. Pour moi, il ne devrait pas y avoir de différenciation parce que c'est la même chose si une personne dédie sa vie et sa passion à créer quelque chose de magnifique, que ce soit fonctionnel ou non.​



Dr. Martens: Pensez-vous qu'il est important de transmettre les techniques traditionnelles ?​

Bisila Noha: Transmettre les techniques de fabrication traditionnelles est important, oui. Et laisser ou voir et comprendre le monde l'est aussi, parce qu'on était plus connectés à notre environnement et à nos communautés avant. Et aujourd'hui, ça a changé. Je pense que nous intéresser à notre histoire, à nos traditions et à toutes ces choses nous fait nous sentir plus connectés. Je pense aussi que s'inspirer du passé est une bonne façon d'avancer dans toute discipline.​


Dr. Martens: De quelle manière l'héritage ou l'idée d'une histoire partagée ressortent-ils dans votre travail ?​

Bisila Noha: Depuis deux ou trois ans, je m'intéresse à l'héritage partagé et à mon propre héritage. Je suis issue d'un mélange de cultures et j'ai beaucoup déménagé et voyagé. Je me suis toujours sentie flottante, toujours entre deux choses, donc j'examine et remets en question ou réfléchis à la façon dont on considère l'héritage et comment nous, en tant qu'occidentaux, avons tendance à oublier des choses. À notre époque, des femmes de l'hémisphère sud utilisent toujours des techniques artisanales et elles n'ont pas suffisamment été mises en valeur à travers notre histoire. J'essaye de célébrer ce genre de traditions et cette histoire à travers mon travail.


Dr. Martens: Qu'est-ce qui différencie un artiste d'un artisan ?​

Bisila Noha: C'est une question difficile. Et surtout en tant que céramiste et potière, quelqu'un qui travaille l'argile, la différenciation entre art et artisanat a toujours été difficile à définir. On pourrait dire qu'un artisan est quelqu'un qui perfectionne une seule compétence particulière, et qu'en répétant les mêmes gestes encore et encore, on arrive à la maîtriser entièrement. Le fait est que l'artisanat est quelque chose qui, historiquement et globalement, a toujours été utilisé par les femmes, pour créer des objets dont on se sert dans un environnement domestique. Et je pense qu'on ne leur donne pas le mérite suffisant. Pour moi, il ne devrait pas y avoir de différenciation parce que c'est la même chose si une personne dédie sa vie et sa passion à créer quelque chose de magnifique, que ce soit fonctionnel ou non.​

"TRANSMETTRE LES TECHNIQUES DE FABRICATION TRADITIONNELLES EST IMPORTANT. ET LAISSER OU VOIR ET COMPRENDRE LE MONDE L'EST AUSSI, PARCE QU'ON ÉTAIT PLUS CONNECTÉS À NOTRE ENVIRONNEMENT ET À NOS COMMUNAUTÉS AVANT.​"


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