RENCONTRE AVEC BATU
Dm’s discute avec batu de sa musique et explore comment le musicien a trouvé dans l’art un soutien pour lui et sa communauté.
Qu’est-ce qui t’a motivé à créer ce studio ? Et qu’est-ce que tu espères accomplir à travers cette initiative ?
Je pense que les artistes émergents ont besoin de plus de soutien. En général, il n’y a que les artistes confirmés qui ont les moyens de louer un studio privé, et les jeunes producteurs n’ont jamais l’occasion de travailler dans un endroit plus professionnel. Si on propose des opportunités et des locaux plus adaptés à ces jeunes, ils auront la possibilité de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière. Je suis fier de pouvoir investir dans cette communauté, dans laquelle je me sens toujours très impliqué. Beaucoup de gens m’ont aidé tout au long du chemin, c’est important de le reconnaître et d’essayer de soutenir la communauté et la ville dans laquelle je vis.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la communauté créative de Bristol ?
Il y a une incroyable concentration de talents dans un endroit assez petit, et c’est assez unique. Ailleurs, cela pourrait créer de la concurrence et des tensions, mais la plupart du temps à Bristol, les gens sont solidaires, bienveillants et travaillent ensemble.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui voudrait arriver là où tu es ?
Consacre-toi entièrement à la forme d’art que tu as choisie. Pour moi, s'investir dans son travail est ce qu'il y a de plus important si on veut arriver à produire quelque chose de bien. Souvent, les jeunes artistes font une fixation sur le développement de leur réseau ou sur « l’industrie musicale », et ils ne se rendent pas compte que tous ceux qui ont réussi ont probablement travaillé très dur pour y arriver. Ils ont souvent dû faire d’énormes sacrifices. Quand on fait tout ça et que ce qu’on fait est authentique, le reste vient naturellement.
Quelle est ta salle de concert préférée ?
Il y a tellement d’endroits spéciaux qui me tiennent à cœur. En Angleterre : le Centre Trinity à Bristol, The White Hotel à Manchester, Corsica Room 2 et Pickle Factory à Londres… Dans le reste du monde : Griessmuhle à Berlin, Golden Pudel à Hambourg. Le Labyrinth et le Rural Festival au Japon, le Terraforma Festival en Italie, Nowadays à New York, Hot Mass à Pittsburgh. Maintenant, je passe plus de temps à jouer dans les salles de concert qu’à faire partie du public, ce qui est inévitable, mais aussi un peu triste. Généralement, ce qui façonne mon expérience, c’est à quel point je me sens libre quand je joue. Si j’ai une connexion avec le public, alors la musique jaillit naturellement et je garde le concert en mémoire pendant des années. S’il n’y a pas de connexion, j’arrive à peine à me souvenir de quelque chose qui s’est passé il y a un mois.
Il y a tellement d’endroits spéciaux qui me tiennent à cœur. En Angleterre : le Centre Trinity à Bristol, The White Hotel à Manchester, Corsica Room 2 et Pickle Factory à Londres… Dans le reste du monde : Griessmuhle à Berlin, Golden Pudel à Hambourg. Le Labyrinth et le Rural Festival au Japon, le Terraforma Festival en Italie, Nowadays à New York, Hot Mass à Pittsburgh. Maintenant, je passe plus de temps à jouer dans les salles de concert qu’à faire partie du public, ce qui est inévitable, mais aussi un peu triste. Généralement, ce qui façonne mon expérience, c’est à quel point je me sens libre quand je joue. Si j’ai une connexion avec le public, alors la musique jaillit naturellement et je garde le concert en mémoire pendant des années. S’il n’y a pas de connexion, j’arrive à peine à me souvenir de quelque chose qui s’est passé il y a un mois.
Qu’est-ce qui influence ton travail ? Trouves-tu l’inspiration dans des endroits inattendus ?
Je ne pense pas qu’on puisse vraiment faire la différence entre notre vie quotidienne et nos « influences » : tout ce que nous vivons est une inspiration d’une manière ou d’une autre. Ce qui fonctionne le mieux pour moi, c’est de créer une structure et une routine qui me laisse beaucoup de temps pour créer des choses, mais aussi beaucoup de temps pour réfléchir, observer et lire. Le temps libre que je passe loin du studio est aussi important que le reste, la plupart de mes idées me viennent lorsque je ne pense à rien en particulier. Lire et faire de l’exercice sont probablement les choses les plus importantes de ma routine. Si je ne fais ni l’un ni l’autre pendant quelques jours, je commence à me sentir agité.
Je ne pense pas qu’on puisse vraiment faire la différence entre notre vie quotidienne et nos « influences » : tout ce que nous vivons est une inspiration d’une manière ou d’une autre. Ce qui fonctionne le mieux pour moi, c’est de créer une structure et une routine qui me laisse beaucoup de temps pour créer des choses, mais aussi beaucoup de temps pour réfléchir, observer et lire. Le temps libre que je passe loin du studio est aussi important que le reste, la plupart de mes idées me viennent lorsque je ne pense à rien en particulier. Lire et faire de l’exercice sont probablement les choses les plus importantes de ma routine. Si je ne fais ni l’un ni l’autre pendant quelques jours, je commence à me sentir agité.